Des centres communautaires installés dans les communautés d’accueil répondent aux besoins des migrants sur les plans du capital humain et du capital physique et les aident à s’intégrer.
La Société du Croissant-Rouge turc possède quatre centres communautaires à Ankara, Istanbul, Konya et Sanliurfa, qui s’emploient à suivre, comprendre et couvrir les besoins des migrants des communautés. Ces centres fournissent six catégories de services : a) programmes en faveur des enfants ; b) services destinés aux adultes ; c) séminaires ; d) services psychosociaux (par exemple thérapie) ; e) services d’orientation ; et f) suivi des cas et harmonisation culturelle.
À Ankara, un centre communautaire d’une superficie de 500 m2 répartis sur trois étages a été inauguré en mars 2016. Il est ouvert tous les jours de 9 heures à 18 heures et propose différentes formations professionnelles de base – confection de vêtements, coiffure, informatique –, ainsi que des cours de turc destinés aux migrants. D’autres services sont fournis, notamment : soutien psychosocial, suivi des questions difficiles par des travailleurs sociaux, espaces adaptés aux enfants et activités d’intégration.
Pour déterminer les services à proposer, le personnel du centre se rend régulièrement dans les communautés pour s’entretenir avec les migrants et en apprendre plus sur leurs principaux besoins. Un modèle de coopération avec les acteurs gouvernementaux, dont les ministères de l’Éducation, de la Santé et des Services sociaux, est utilisé pour garantir une prestation de services qui corresponde aux besoins prioritaires des migrants. Un mois après son ouverture, 900 personnes s’étaient déjà enregistrées auprès du centre. La Société nationale prévoit d’étendre ses services et d’ouvrir 16 autres centres communautaires d’ici fin 2016, le prochain devant ouvrir à Kilis.
Depuis l’ouverture du premier centre en 2015, plus de 15 000 personnes ont bénéficié des services proposés.
Conception : [P1] la pratique met l’accent sur les besoins des migrants au sein des communautés d’accueil ; [P3] elle soutient les aspirations éducatives et professionnelles des migrants. Mise en œuvre : [P6] des partenariats sont noués entre la Société nationale, le gouvernement et des ONG au profit des migrants. Programme : [P9] la pratique répond au déplacement.
- Les centres sont financés par le fonds constitué grâce aux appels de la Fédération internationale. La façon dont ils seront financés après l’épuisement du fonds n’est pas claire.
- Le plus important est d’écouter les réfugiés.
- Une première étape importante pour la réussite du programme consiste à bâtir une relation de confiance avec les migrants pour qu’ils adoptent le centre.
- Il convient d’associer la communauté locale aux activités du centre pour en faire un espace d’intégration et d’harmonisation.
- Il est utile de collaborer étroitement avec le gouvernement.
- Les centres sont un environnement où les migrants peuvent socialiser librement et faire entendre leur voix.
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